Qu’est-ce que la géobiologie ?

Du grec « géos » la terre, « bios » la vie et « logos » la pensée scientifique. Littéralement « étude de l’influence de la terre sur le vivant. »

La définition que nous donne le dictionnaire de la langue Française « Le Grand Robert » est :

« Science des rapports, de l’évolution géologique de la terre avec celle de la vie et des organismes vivants.  » Teihard de Chardin (1881-1955)

Autre définition

« Science ou technique qui traite de la qualité vitale d’un lieu par l’analyse des ondes pouvant influer sur le développement des organismes vivants (végétaux, animaux, humains, bactéries, insectes, …) y séjournant.

Autrefois limitée à la seule recherche des rayonnements naturels d’origine tellurique (eau souterraine, failles, …), elle tient également compte aujourd’hui des rayonnements des champs électromagnétiques modernes et artificiels ainsi que de la présence éventuelle de toxicité liées aux matériaux de construction (fibres, émanation chimiques, moisissures, …) » Thierry Gautier – Sourcier géobiologue

Géobiologie une redécouverte récente : La médecine de l’habitat

Fin XIXe – Dr Haviland est le premier médecin à affirmer que la maladie peut être en relation avec les lieux de vie, surtout ceux à l’aplomb d’eau souterraine.

1927 – Pr Arsène d’Arsonval Médecin, biologiste et physicien membre de l’académie des sciences et de médecine, met en évidence le nombre important de cancers chez les personnes vivant sur une faille géologique souterraine.

1927 – Georges Lakhovsky, ingénieur russe, présente à l’académie des sciences de Paris une étude à partir de données démographiques, géologiques et statistiques, mettant en évidence un lien entre la nature géologique du sol et les zones à cancers.

1929 – Le Baron Gustav Freiherr von Pohl, effectue en Bavière, la première étude officielle qui établira clairement une corrélation entre les zones de perturbations telluriques et les maisons ou s’étaient développé un cancer. 

Le Pr Victor Rambaud retentera l’expérience à Marbourg et aboutira aux mêmes conclusions.

1937 – Dr François Peyré, médecin normand est le premier à émettre l’hypothèse qu’un réseau géomagnétique vibratoire parcourt la terre et pourrait interférer avec la santé des êtres vivants

Le Dr Ernst Hartmann : Le père de la géobiologie

Si de nombreux médecins ont joué un rôle dans le développement de la géobiologie moderne, celui qui est considéré comme le père de cette discipline est le Dr Ernst Hartmann, né à Mannheim en 1915.

Médecin militaire et en cabinet, il fera très tôt le constat que certaines maladies « simples » à traiter ne trouvaient, chez quelques patients, aucune solution efficace. Il émet alors l’hypothèse d’une influence externe en lien avec l’environnement. Des suppositions qu’il renforcera par de nombreuses expériences menées au sein de l’hôpital où il travaille.

On lui doit, avec l’aide de son frère, la découverte du réseau d’ondes terrestres dit «de Hartmann ».

« L’homme dans son intégrité corps/esprit et conscience reste en permanente et indissociable interaction avec son environnement.

Sa santé et son bien-être sont étroitement liés à la terre sur laquelle il vit et aux radiations qui en émanent. Une fois que cela aura été clairement compris, une porte s’ouvrira sur une existence plus saine et plus heureuse pour chacun, et les maladies qui le menacent, telle l’épée de Damoclès, diminueront. »

Documents du Forschungskreis, centre de recherche Dr Hartmann

(1915-1992)

Les origines ancestrales de la géobiologie

Les Anciens : La sagesse de l’observation

« Les Anciens savaient, en effet, repérer ces mauvais terrains où rien ne pousse, et évitaient d’y construire leurs étables, leurs bergeries et leurs habitations. Les Anciens savaient également où trouver l’eau, en observant attentivement la végétation, et en confirmaient leur ressenti avec des baguettes de coudriers. Les Anciens disaient aussi que là où les bêtes refusent de paître ou de se coucher, il ne faut jamais séjourner, encore moins construire sa maison. »

Extrait de « Les guérisseurs de l’habitat », Audrey Mouge, Éditions de la Martinière, 2013.

Les Haruspices : choix d’un terrain via hépatoscopie

Haruspice : pratiquant de l’haruspicine, l’art divinatoire de lire dans les entrailles d’un animal sacrifié pour en tirer des présages quant à l’avenir ou à une décision à prendre. 

Hépatoscopie : examen du foie, lui-même censé représenter l’univers. Si l’examen du foie n’était pas positif cela pouvait amener à l’abandon des terres jugées néfastes.

« Il s’agit donc d’un foie de mouton, précis sur le plan anatomique, gravé sur sa face concave de 40 cases. C’est un aide-mémoire pour un haruspice en action, ou peut-être une sorte de cahier d’école pour jeunes haruspices en formation. » 

Extrait de « Etrusques » de Jean-Paul Thullier, Armand Collin, 2003.

L’âge d’Or de la géobiologie : Activité reconnue et respectée

Jusqu’au XVIIe siècle la géobiologie est un art reconnu, on fait appel à des géobiologues pour des domaines aussi variés et sérieux que l’agriculture, l’industrie minière, la médecine (diagnostic), la justice (le procureur du roi pouvait faire appel à des géobiologues pour résoudre des enquêtes). La sourcellerie (comme appelée à l’époque) intéresse les érudits, les philosophes, les physiciens, les prêtres, les abbés, etc.

Gravure extraite de « De re metallica», Georgus Agricola, 1556. Représentant deux sourciers à la recherche de gisements d’or ou de cuivre.

Disparition et oubli de la géobiologie – Inquisition et matérialisme

À partir du XIIIe siècle commence l’inquisition en Europe. L’Église, pour défendre l’intérêt du Christianisme et empêcher la propagation d’idées jugées diaboliques (mais surtout pour arrêter net toutes démarches spirituelles différentes) ouvre la chasse aux hérétiques, avec le soutien total de l’État. De nombreux libres-penseurs seront torturés et tués (templiers, scientifiques, femmes rebelles, guérisseurs,) La sourcellerie n’y échappera pas et de nombreux sourciers finiront au bûcher, leurs savoirs disparaissant avec eux.

Puis à la fin du XVIIe, les travaux de René Descartes finiront d’achever cette pratique. À la recherche d’une vérité absolue, le physicien philosophe rejettera toute notion d’invisible, d’intuition, d’incertitude, se concentrant uniquement sur le matériel, le démontrable, le scientifique. Cette approche matérialiste et mécaniste du vivant, nous laisse en héritage une vision du monde dualiste (Homme vs Nature) qui nous écarte de toute idée d’interconnexion possible entre les êtres vivants et la nature dans sa globalité.

Géobiologie : Les phénomènes naturels visibles

Le terrain 

Commencez par l’évidence, car elle passe souvent inaperçue

Cela peut paraître évident mais les premiers facteurs responsables du bien-être et de la santé sont souvent visibles. L’influence du paysage est globale et considérable. Voici une liste non exhaustive des différents éléments qui peuvent agir sur le bien-être, l’humeur, l’épanouissement et la santé d’une personne. 

  • Ensoleillement 
  • Forme du terrain 
  • Relief 
  • Paysage 
  • Climat 
  • Humidité 
  • Isolement 
  • Présence ou absence d’eau 
  • Végétation 
  • Etc … 

Une personne qui a grandi à la campagne, même si elle s’adapte bien à la vie urbaine, ressentira plus fréquemment le besoin de « se mettre au vert » par rapport à une personne ayant toujours vécu en ville. 

De la même façon un Auvergnat et un Vendéen auront sûrement des avis contraires sur la nature de relief qui les apaisent, les rassurent. 

Certains disent même que le caractère de l’homme peut se trouver influencé par la qualité géologique et la topographie du lieu.

L’EAU – La base de la vie

La base de toute vie sur terre, élément absolument essentiel pour le développement du vivant. Tellement importante que de nombreuses cultures l’ont divinisée. Son influence est certaine mais sur un spectre bien plus large et subtil qu’on ne l’imagine à première vue. 

La présence (ou l’absence) d’eau peut avoir de nombreux effets (positifs comme négatifs) sur le climat, la température, la végétation, la santé, etc… 

L’eau visible par sa simple présence et sa masse peut avoir des effets très différents, les embruns venant de la mer sont excellents pour notre santé, alors que l’eau stagnante et l’humidité très élevée d’un marécage sont plutôt néfastes pour nous. 

Un ruisseau ou une cascade ont un effet dynamisant.

Géobiologie : Les phénomènes naturels invisibles

Sensible aux ondes ?

Sur Terre nous sommes constamment traversés de rayonnements, vibrations et autres flux d’énergie. 

La Terre rayonne continuellement, son noyau rempli de métal en fusion, crée un champ magnétique autour de la Terre, mais aussi de nombreux autres rayonnements, qu’on appelle telluriques. 

Le cosmos, en particulier le soleil, nous arrose en permanence de rayonnements divers, la lumière et la chaleur, mais bien d’autres courants d’énergies nous arrivent de l’espace.

Un humain en bonne santé se trouve à l’équilibre des influences cosmiques et telluriques.

Être de chair, d’énergie et de vibrations

La science a depuis longtemps prouvé, que tout dans l’univers, est fréquences, ondes et vibrations. Nous produisons en permanence des champs vibratoires magnétiques et électriques. Les sons de notre langage sont vibrations, les battements de notre cœur ou l’activité de notre cerveau produisent des champs électriques mesurables (électrocardiogramme, électroencéphalogramme) et même une blessure produit un champ vibratoire électrique permettant d’activer le processus de cicatrisation.

La médecine a depuis longtemps compris l’intérêt des ondes dans la pose de diagnostic (rayon X, échographie, IRM,…). 

Mais si toutes ces ondes (dont certaines sont très dangereuses) interagissent si bien avec notre corps, pourquoi cela serait différent avec les ondes traquées par les géobiologues, qui doivent bien, à leur mesure, interférer aussi avec le corps humain.

La sensibilité du sourcier

Un sourcier bien entrainé sera capable de trouver un cours d’eau grâce aux informations précédentes mais surtout il sera capable de capter la vibration de la rive elle-même. 

Une rive de cours d’eau souterrain vibre à la verticale de celui-ci et produit ce qu’on appelle des harmonies, elles sont toujours au nombre de sept et s’étendant jusqu’à 45° de la rive initiale. Attention il est possible de confondre une des harmoniques avec la rive elle-même, mais si on capte bien les sept on peut facilement calculer la profondeur du cours d’eau. 

Toutefois un sourcier qui aura vraiment travaillé sa sensibilité saura trouver la profondeur du cours d’eau avec sa baguette, ainsi que d’autres informations comme le débit, la qualité de l’eau, sa potabilité, sa température, le sens du courant, etc…. 

Illustration du rayonnement d’un cours d’eau

Failles géologiques

Un sous-sol homogène est source de bien-être. Il permet des échanges de qualité entre les informations cosmiques et telluriques. 

Sur cette base saine et vitale, l’humain sera moins sensible aux influences artificielles. 

À l’inverse un sous-sol hétérogène, c’est-à-dire où les différentes couches géologiques ne sont pas uniformes où il y a des ruptures ou bien des matériaux différents (veine de minerais, poche de gaz, cavité, nappe de glaise, fracture, puit rebouché, etc…) peuvent être source de perturbations localisées. Un sous-sol hétérogène peut favoriser des phénomènes néfastes, tel que l’augmentation de la radioactivité, des émissions de gaz et la baisse du champ vital. 

Attention à ne pas confondre avec les failles tectoniques, même lorsqu’elles sont dites « de surface » elles sont tout de même situées à plusieurs kilomètres de profondeur. La sensibilité de l’être humain ne dépasse pas quelques centaines de mètres de profondeur. 

Si de l’eau s’infiltre dans une faille elle en accentue les effets indésirables. 

C’est par ce genre de fissure que remonte le radon un gaz très dangereux que l’on rencontre sur les terrains granitiques. 

Il est absolument impératif dans ce type de terrain de construire les maisons avec des vides sanitaires bien ventilés pour éviter les risques d’empoisonnements et d’explosions.

Minerais et métaux 

Histoire du couple de Beausoleil

Un géobiologue bien entraîné, qui a perfectionné sa technique, peut détecter différents minerais dans les sous-sols. Attention toutefois, chercher l’or n’est pas sans risque, la triste histoire du baron et de la baronne de Beausoleil en est la preuve. 

En 1626 le surintendant des Mines de Louis XIII demande à Martine Bertereau et Jean du Châtelet de participer à l’accroissement des richesses du Roi. Ce qu’ils feront en prospectant les sous-sols de toutes les provinces du royaume. Ils découvriront des dizaines de mines de plomb, d’or et d’argent. 

Cette réussite pourtant leur attirera la convoitise du prévôt provincial, ainsi que d’un substitut du procureur général, qui perquisitionneront leur domicile en les accusant de sorcellerie. Les époux seront finalement disculpés, mais tous leurs biens confisqués durant la perquisition (outils de détection, échantillons de minerais et bijoux et pierreries personnelles) ne leur seront jamais rendus. 

Six ans plus tard, en 1934 le roi de France invite à nouveau les époux à poursuivre leurs recherches minières et c’est plus de 150 mines qui seront découvertes par le couple pour le compte de la couronne. 

Couvert de louanges mais jamais rétribués pour leur travail, les époux, en cherchant à être finalement payés, seront immédiatement arrêtés sur ordre du Cardinal de Richelieu, les deux minéralogistes constituant des créanciers trop gênants en cette période d’inquisition. 

Sans aucun préavis ni jugement, Jean du Châtelet sera enfermé à la Bastille, quant à sa femme et sa fille, elles seront incarcérées au donjon de Vincennes. Ils y décèderont entre 1642 et 1645.

Radon

Comme évoqué précédemment, le radon est un gaz. Un gaz radioactif, plutôt méconnu et présent dans plusieurs territoires. Il serait issu de la désintégration de l’uranium et du radium présent dans le sol et les roches. Selon l’IRSN (institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) le radon serait responsable de 1200 à 3000 décès par an. 

Bilan tout à fait excessif car le radon se dilue rapidement dans l’air, s’il ne se retrouve pas bloqué dans l’espace hermétique d’une maison. Dans les zones où les concentrations de gaz sont les plus élevées, un vide sanitaire bien ventilé suffit à prévenir tout risque d’empoisonnement ou d’explosion. Et depuis le 1er juillet 2018, les risques liés au radon doivent être obligatoirement annoncés lors d’une location ou vente immobilière (si le bien est situé en zone de niveau 3, correspondant aux zones les plus exposées, tel que Clermont-Ferrand, Nantes ou Brest).

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